Réussir la lecture linéaire
RAPPEL
Les lectures linéaires (24 minimum en filières générales : 3 par œuvres imposées et 3 pour chaque parcours associé, 20 en filières technologiques : 3 par œuvres imposées et 2 pour chaque parcours associé) ont toutes été travaillées durant l’année avec votre professeur. Elles figurent dans le descriptif que celui-ci a envoyé quelques jours avant l’oral aux examinateurs.
La lecture linéaire, qui doit durer environ 8 minutes à l’oral, est notée sur 8 points.
Qu'est-ce qu'une lecture linéaire ?
Ce travail consiste à proposer une lecture explicative d'un extrait de texte, en suivant le fil du texte.
Comment travailler ?
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Vous devez avant tout bien écouter et bien noter en classe les lectures analytiques menées par votre professeur ! S’il vous manque des éléments, si vous avez été absent·e, si vous avez mal écouté un cours, vous devez rattraper chez un camarade de classe ou sur Internet. Ne faites pas d’impasse le jour de l’oral !
Comment faire une lecture linéaire
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Commencez par lire le paratexte (auteur, titre de l’œuvre, date de publication, situation du passage dans l’œuvre), et notez au brouillon tous les éléments qui vous viennent en tête en lien avec le texte, son époque, son genre, etc., pour guider votre lecture. Ces éléments vous aideront aussi à rédiger votre introduction.
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Lisez le texte une première fois et notez au brouillon vos premières impressions de lecture : de quoi parle le passage, quel est son enjeu, sa tonalité, qui sont les personnages présents ? Si vous pouvez, délimitez déjà les mouvements du passage.
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Relisez le texte, surligneurs en mains, ligne à ligne, phrase par phrase.
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Si vous ne l’avez pas fait lors de la première lecture, cherchez à délimiter les différents mouvements du texte, son articulation, son plan, sa progression.
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Relevez tous les procédés intéressants ; vous pouvez surligner de la même couleur ce qui fonctionne ensemble. Pour chaque élément repéré, vous devez, en marge du texte ou au brouillon, proposer une interprétation.
Un élément relevé = un effet produit = une interprétation.
L’étude des procédés doit servir votre interprétation du texte ; vous devez montrer que la manière dont le texte est écrit oriente notre interprétation, notre compréhension du passage.
Vous pouvez, même le jour de l’oral, surligner et écrire directement sur votre texte ; mais les textes doivent tous être vierges au début de la préparation !
Réussir le jour de l’oral
Profitez pleinement des 30 minutes de préparation :
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20 min. : Refaites rapidement la lecture linéaire en suivant la méthode proposée ci-dessus, tout en convoquant vos connaissances grâce à vos fiches de révision, que vous aurez bien en tête.
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5 min. : Préparez votre introduction et votre conclusion au brouillon.
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5 min. : Répondez à la question de grammaire de manière claire et organisée.
Le brouillon
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Préparez au brouillon votre introduction :
- Présentation du contexte d’écriture en quelques mots ;
- Présentation de l’auteur ;
- Présentation de l’œuvre ou du texte dans le groupement dont il est issu ;
- Si possible, annoncez un « projet de lecture », c’est-à-dire un angle d’étude qui oriente votre lecture du texte.
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Eventuellement, préparez au brouillon une courte conclusion, qui peut répondre à votre projet de lecture en mettant en lumière l’intérêt du passage étudié (la conclusion n'est pas obligatoire).
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Le jour de l’oral, il faudra terminer votre explication linéaire par la réponse à la question de grammaire portant sur un segment ou une phrase du texte étudié, que vous aura posée au préalable l’examinateur (gardez quelques minutes durant le temps de préparation pour préparer votre réponse).
LA LECTURE
Pour lire avec efficacité et conviction, il va falloir :
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Réguler votre respiration avant de prendre la parole ;
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Poser votre voix ;
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S’entraîner à lire les mots difficiles et les phrases longues ;
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Articuler !
Théâtre, poésie, roman et récit, ou littérature d’idées ?
Le genre de chaque œuvre possède ses propres spécificités de lecture.
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Par exemple, au théâtre, le lecteur doit rester attentif à ce qu’indiquent les didascalies sur le ton à adopter.
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En poésie, il faut bien traduire les émotions portées par le texte.
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Le roman et la littérature d’idées peuvent être lus de façon plus neutre, tout en faisant entendre l’implication de l’auteur ou les ressentis des personnages lorsque les passages l’exigent.